» Cettedéférence à ses conseils augmenta sa bonne humeur. De temps à autre, il s’arrêtait à l’étalage d’un bouquiniste ; un omnibus, qui descendait en frôlant le trottoir, le faisait se retourner ; et, parvenu devant le Luxembourg, il n’allait pas plus loin. Cependant, un souffle intérieur l’enlevait commehors de lui ; c’était une envie de se sacrifier, un besoin dedévouement immédiat, et d’autant plus fort qu’il ne pouvaitl’assouvir. if (typeof window.__uspapi === 'undefined') { Sont nommés Louise, la fille du père Roque, et M. Dambreuse. II- Résumé de L'éducation sentimentale Première partie. Deux galeries moresques s’étendaient à droite et à gauche,parallèlement. Georges Simenon, le Chien jaune
La description s'accorde avec le point de vue du narrateur elle s'esthétise et est faite d'une manière cinématographique, Importance accordée aux couleurs « d'or », « bleue », « grisâtres, noircis ». try { Ils arrivaient le samedi, vers neuf heures. var msgIsString = typeof event.data === 'string'; } ». — Comme vous êtes fou ! Grâce à Dussardier, la veille au soir, il s’était abouché avecune dame ; et même il l’avait reconduite en voiture, avec sonmari, jusqu’au seuil de sa maison, où elle lui avait donnérendez-vous. Dans ce passage du chapitre 5 de la première partie, Frédéric vient d‘apprendre l’absence de Madame Arnoux qui est partie en province. Je crois que vous cachez vos amours ?». Le Clerc abusait de sacandeur, jusqu’à fui faire croire qu’il était décoré, il ornait saredingote d’un ruban rouge, dans leurs tête-à-tête, mais s’enprivait en public, pour ne point humilier son patron, disait-il. Vous auriez tort. Frédéric s’offrit à la porter lui-même. On ne lui ménageait pas lesleçons ; et il se montrait plein de zèle, jusqu’à vouloirfumer, en dépit des maux de coeur qui le tourmentaient chaque fois,régulièrement. Quand il ne pleuvait pas, le dimanche, ils sortaientensemble ; et, bras dessus bras dessous, ils s’en allaient parles rues. ». Directed by Alexandre Astruc. La mère de Frédéric. Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours encore. Passage de l'intérieur à l'extérieur = la description n'est pas seulement réaliste mais esthétique car elle s'organise selon le mouvement du personnage, la vision de Frédéric part de son balcon puis la description devient extérieure, «il remontait », l. 14. Mais celacoûtait cent soixante-quinze francs et il n’avait pas un sou,vivant même à crédit sur le trimestre prochain. La réponse d’Arnoux ne variait pas ; « le mieux secontinuait », sa femme, avec la petite, serait de retour la semaineprochaine. Présence du champ lexical de la solitude = « cafés solitaires », « désert ». var uspTriesLimit = 3; L'éducation sentimentale texte. if (!args.length) { Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien
Il débuta pardes félicitations, à propos de sa mère, dont la maladie avait étési grave. returnMsg = JSON.stringify(returnMsg); Par les fenêtresouvertes, on apercevait tout le jardin avec la longue pelouse queflanquait un vieux pin d’Ecosse, aux trois quarts dépouillé ;des massifs de fleurs la bombaient inégalement ; et, au-delàdu fleuve, se développaient, en large demi-cercle, le bois deBoulogne, Neuilly, Sèvres, Meudon. Vous trouverez un véhicule à trois heures, auJournal ! Le premier jour, quand on lui offrit des gâteaux, il leva lesépaules dédaigneusement, en disant que cela convenait auxfemmes ; et il ne parut guère plus gracieux les foissuivantes. Ellelui apportait chaque fois de petits bouquets de violettes. Deslauriers n’en crut rien. pourquoi ? Texte A : Gustave Flaubert, Mémoires d'un fou (posthume, 1901), chapitre X Texte B : Gustave Flaubert, L'éducation sentimentale (1869), première partie, chapitre I Texte C :... 23 juin 2010 â ⦠Quelque chose de plus fort qu’une chaînede fer l’attachait à Paris, une voix intérieure lui criait derester. Il vint même à savoir sesantipathies et ses goûts : certains parfums lui faisaient mal, leslivres d’histoire l’intéressaient, elle croyait aux songes. payload.version, et Régence si nous pouvons ! « Apparition » de Mme Arnoux. mon pauvre garçon ! Frédéric passa la sienne trois jours après. Presque toujours la même réflexion leur survenait à lafois, ou bien ils causaient, sans rien voir autour d’eux.Deslauriers ambitionnait la richesse, comme moyen de puissance surles hommes. Un texte à l'allure d'un incipit, un retour au point de départ. Tous la complimentèrent d’avoir un si bon mari. Martinon seul tâchait dedéfendre Louis-Philippe. Alors, les vieux espoirs revinrent. Je ne comprendspas ! Introduction : S’il avait fallu risquer sa vie pour son ami, Frédéric l’eûtfait. « Nullement ! Par horreur deshypothèques et pour conserver des apparences utiles à l’avenir deson fils, comme le père Roque se présentait de nouveau, ellel’avait écouté, encore une fois. On causa d’abord de cette vue que l’on avait, puis du paysage engénéral ; et les discussions commençaient quand Arnoux donnal’ordre à son domestique d’atteler l’américaine vers les neufheures et demie. « Ce soir, l’occasion était bonne ! Ah ! On n’y voyait plus ; le temps était froid, et un lourdbrouillard, estompant la façade des maisons, puait dans l’air.Frédéric le humait avec délices ; car il sentait à travers laouate du vêtement la forme de son bras ; et sa main, prisedans un gant chamois à deux boutons, sa petite main qu’il auraitvoulu couvrir de baisers, s’appuyait sur sa manche. Puisqu’il ne voulait vendre à aucun prix,Regimbart lui découvrirait quelqu’un ; et ces deux messieursfirent, avec un crayon, des calculs jusqu’à la fin du dessert. Et Théodore, le petit, qui servaittoujours en bas ? Arnoux les paya. break; Flaubert, L’Éducation sentimentale, partie I, chapitre 5 – Ils ne trouvèrent, ensuite, absolument rien à se dire … Ils ne trouvèrent, ensuite, absolument rien à se dire. Voilà tout. On arriva bientôt sur le pavé. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services. Frédéric se meublait unpalais à la moresque, pour vivre couché sur des divans decachemire, au murmure d’un jet d’eau, servi par des pagesnègres ; — et ces choses rêvées devenaient à la fin tellementprécises, qu’elles le désolaient comme s’il les avait perdues. L'action se situe … Je redemande l’ancien. Mais tu n’as pas l’air content. Celle d’Arnoux lui apparut. Il semble être spectateur, complètement passif, il n'a aucun but, le hasard le guide, «au hasard », «Et parvenu devant le Luxembourg, il n'allait pas plus loin ». L’Éducation Sentimentale. Au début, Frédéric Moreau, personnage principal, n’a que 18 ans. ». Une chose l’étonnait, c’est qu’il n’était pas jalouxd’Arnoux ; et il ne pouvait se la figurer autrement que vêtue,— tant sa pudeur semblait naturelle, et reculait son sexe dans uneombre mystérieuse. Avec l'énumération de noms propres, "la tour Saint-Jacques […] Saint-Paul", on comprend que le regard de Frédéric se promène. Il aurait voulu le conduire absolument, le voir se développerd’après l’idéal de leur jeunesse ; et sa fainéantise lerévoltait, comme une désobéissance et comme une trahison.D’ailleurs Frédéric, plein de l’idée de Mme Arnoux, parlait de sonmari souvent ; et Deslauriers commença une intolérable scie,consistant à répéter son nom cent fois par jour, à la fin de chaquephrase, comme un tic d’idiot. Chapitre 2â Récit rétrospectif : les enfances des deux amis, au collège de Sens (1833-1837). Elle avait depetites chaussures découvertes, en peau mordorée, avec trois pattestransversales, ce qui dessinait sur ses bas un grillage d’or. Au reste, vous n’êtes pasfranc là-dessus ? « Ce gaillard-là , dit Deslauriers, est moins simple qu’on nesuppose. Enfin,Regimbart assommait tout le monde et particulièrement Deslauriers,car le Citoyen était un familier d’Arnoux. Lâéducation Sentimentale de Gustave Flaubert. En présentant aux lecteurs dès le chapitre I de L’éducation sentimentale la rencontre du jeune Frédéric Moreau avec Mme Arnoux, Flaubert n’hésite pas à traiter l’un des clichés romanesques les plus répandus, la scène de rencontre. Introduction Cet extrait de L'éducation sentimentale, roman de Gustave Flaubert écrit en 1869, se trouve au premier chapitre de la première partie. var iframe = doc.createElement('iframe'); .concat('/choice/', '6Fv0cGNfc_bw8', '/', host, '/choice.js') « On y trouve pourtant de belles distractions ! Frédéric, dans ces longs tête-à-tête, reconnut que le marchandde peinture n’était pas fort spirituel. Levent, en de certains endroits, secouait le tuyau de tôle d’unecheminée ; des sons lointains s’élevaient, se mêlant aubourdonnement de sa tête, et il croyait entendre, dans les airs, lavague ritournelle des contredanses. Cechagrin, qu’il ne savait pas, l’intéressait comme une chosepersonnelle ; maintenant, il y avait entre eux un liennouveau, une espèce de complicité ; et il lui dit, de la voixla plus caressante qu’il put : La voiture roulait, et les chèvrefeuilles et les seringasdébordaient les clôtures des jardins, envoyaient dans la nuit desbouffées d’odeurs amollissantes. des choses antiques ? Texte sur une seule page. Laporte s’ouvrit ; et, sur le seuil, les cheveux ébouriffés, laface cramoisie et l’air maussade, Arnoux lui-même parut. Cette distraction paraissait l’absorber infiniment. 1869. } Gustave Flaubert. queue.push(args); la Révolution ! Et, l’autre ayant répété la même excuse, il s’emporta. ». Un jeune homme occupait le secondfauteuil. « Celui-là t’enfonce tout de même », dit Deslauriers. Il remontait, au hasard, le quartier latin, si tumultueuxd’habitude, mais désert à cette époque, car les étudiants étaientpartis dans leurs familles. » s’écria Frédéric en levant lepoing. » (C’était un bal public ouvertrécemment au haut des Champs-Elysées, et qui se ruina dès laseconde saison, par un luxe prématuré dans ce genred’établissements.) Un jeune homme, 7 Pages ⢠858 Vues. Commentaire corrigé de La Joie de vivre d’Émile Zola, bac de français Pondichéry séries technologiques. La description de Paris passe par la Seine. Il passait des heures à regarder, du haut de son balcon, larivière qui coulait entre les quais grisâtres, noircis, de place enplace, par la bavure des égouts, avec un ponton de blanchisseusesamarré contre le bord, où des gamins quelquefois s’amusaient, dansla vase, à faire baigner un caniche. « Oh ! Quel art ! }; Pour savoir s’il irait chez Mme Arnoux, il jeta par trois fois,dans l’air, des pièces de monnaie. Deslauriers avait depuis longtemps congédié sa donzelle ;et il écrivait sur la table, au milieu de la chambre. « Un homme qui bat monnaie avec des turpitudes politiques ». On jouait une vieille féerie. Elle inclina brusquementdu côté des Tuileries, et elle prit bientôt par la Place duCarrousel ; elle jetait des regards de droite et de gauche.Elle courut après un fiacre ; Deslauriers la rattrapa. De lents tourbillons de poussière se levaient ; ontraversait Auteuil ; toutes les maisons étaient closes ;un réverbère, çà et là, éclairait l’angle d’un mur, puis onrentrait dans les ténèbres ; une fois, il s’aperçut qu’ellepleurait. L’éducation Sentimentale de Gustave Flaubert. L'insuccès de cette première tentative le décourageait sur le hasard des autres. if (msgIsString) { Un piédestal, çà et là, supportait une cuvettede pierre, d’où s’élevait un mince filet d’eau. Elle était dans son pays, près de sa mère malade. Genre. Elle eut un mouvement de tête signifiant que cela était trèspossible. — A table ! Le lendemain, avant midi, il s’était acheté une boîte decouleurs, des pinceaux, un chevalet. Sa vie est à l'image de sa promenade dans les rues de Paris = hasard. Il se donnajusqu’à la rue de Richelieu pour déclarer son amour. Enfin, pour se débarrasserde lui-même, il sortait. — Oh ! Rien n’est humiliant comme de voir les sots réussir dans lesentreprises où l’on échoue. > Flaubert, L'Éducation sentimentale Document envoyé le 27-03-2011 par Anne-Laure Waget Commentaire rédigé intégralement d'un extrait du chapitre V de la première partie du roman (texte joint). Hussonnet, par ses relations avec les journaux de modes et lespetits théâtres, connaissait beaucoup de femmes ; il leurenvoyait des baisers par le bout des doigts, et de temps à autre,quittant ses amis, allait causer avec elles. A la première question sur la différence entre uneconvention et un contrat, il définit l’une pour l’autre ; etle professeur, un brave homme, lui dit : « Ne vous troublez pas,monsieur, remettez-vous ! Enfi n, pour se débarrasser de lui-même, il sortait. ». Elevé sous les yeux d’une grand-mère dévote, il trouvait lacompagnie de ces jeunes gens alléchante comme un mauvais lieu etinstructive comme une Sorbonne. C’était par-derrière, de ce côté-là, que devait être la maison de Mme Arnoux. Mille excuses !». Frédéric courait pour l’aller prendre ; elle lui cria : Mais il l’apporta bientôt, disant qu’il venait de le remettredans l’enveloppe, car il avait trouvé les fleurs à terre. « Salue ces messieurs ce sont tous des fils de pairs deFrance ! Le matin, ils se promenaient en manches de chemise sur leurterrasse ; le soleil se levait, des brumes légères passaientsur le fleuve, on entendait un glapissement dans le marché auxfleurs à côté ; — et les fumées de leurs pipestourbillonnaient dans l’air pur, qui rafraîchissait leurs yeuxencore bouffis ; ils sentaient, en l’aspirant, un vaste espoirépandu. Frédéric souffrait des nerfs. Un carillon retentit, s’apaisa par degrés ; et l’onn’entendait plus rien. Pardon encore une fois. Le Clerc trouva qu’ « il allait maintenant très bien. L’occasion était bonne, le temps pressait. Il me plaisait ! Bref, il leur restait environ dix mille francs derente, dont deux mille trois cents à lui, tout sonpatrimoine ! Tous étaient heureux ; Cisy ne finirait pas sondroit ; Martinon allait continuer son stage en province, où ilserait nommé substitut ; Pellerin se disposait à un grandtableau figurant le Génie de la Révolution ; Hussonnet, lasemaine prochaine, devait lire au directeur des Délassements leplan d’une pièce, et ne doutait pas du succès : « Car la charpente du drame, on me l’accorde ! Restaitseulement la thèse. Le répétiteur lui garda rancune pour cette parole. , dit MmeArnoux. Librairie Charpentier, 1891. var url = 'https://quantcast.mgr.consensu.org' Il y avait desgroupes d’hommes causant au milieu du trottoir ; et des femmespassaient, avec une mollesse dans les yeux et ce teint de caméliaque donne aux chairs féminines la lassitude des grandes chaleurs.Quelque chose d’énorme s’épanchait, enveloppait les maisons. Il se voyait dans une cour d’assises, par un soir d’hiver, à lafin des plaidoiries, quand les jurés sont pâles et que la foulehaletante fait craquer les cloisons du prétoire, parlant depuisquatre heures déjà, résumant toutes ses preuves, en découvrant denouvelles, et sentant à chaque phrase, à chaque mot, à chaque gestele couperet de la guillotine, suspendu derrière lui, serelever ; puis, à la tribune de la Chambre, orateur qui portesur ses lèvres le salut de tout un peuple, noyant ses adversairessous ses prosopopées, les écrasant d’une riposte, avec des foudreset des intonations musicales dans la voix, ironique, pathétique,emporté, sublime ; elle serait là, quelque part, au milieu desautres, cachant sous son voile ses pleurs d’enthousiasme ; ilsse retrouveraient ensuite ; — et les découragements, lescalomnies et les injures ne l’atteindraient pas, si elle disait : «Ah !