Par ailleurs, l’offshoring représente l’un des piliers … Ils doivent en réalité gérer une situation inédite dans l’histoire de l’enseignement, à savoir la concurrence qu’opèrent sur eux les nouvelles technologies dans l’accès à l’information et aux savoirs. Audition du Président du Conseil d'orientation des infrastructures, Collectivités locales et aménagement du territoire, Le sénateur soutient la revalorisation des retraites agricoles et dénonçe l'attitude du gouvernement. Tout d’abord, le maintien de l’examen du brevet des collèges, structuré selon les disciplines et obtenu en fonction d'une moyenne de toutes les notes, fait obstacle à la logique du socle et à l’évaluation par compétences ; ensuite, la décision, prise en juin 2017, de rendre les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) facultatifs au collège, répondant aux demandes de plusieurs syndicats enseignants, a sensiblement réduit la portée de la réforme de 2016 ; enfin, l’accent mis récemment sur l’objectif de 100% de réussite à la fin de l’année de CP tempère la logique des cycles triennaux d’apprentissage. Dans un contexte de hausse globale du niveau de qualification, le décrochage scolaire, compris comme le fait de quitter le système éducatif sans diplôme, devient un enjeu social majeur, car il expose les décrocheurs à des carrières professionnelles très difficiles et à d’importants problèmes d’insertion sociale. Article publié le mercredi 1er avril 2015 . 3. Elle doit être aussi le lieu privilégié de l’apprentissage de la citoyenneté à travers la laïcité. Installée dans des instituts universitaires de formation (IUFM) au début des années 1990, pour fournir aux futurs enseignants un bagage disciplinaire, didactique et pédagogique, la formation initiale comportait des stages en responsabilité, rémunérés, qui sont supprimés en 2010 au moment de la mise en place du recrutement au niveau du master. Le recrutement se fait après le baccalauréat et non plus après le brevet. L'ambition de l'école de la République est de donner à tous les élèves les mêmes chances de réussir. Dans le sillage de ces nouveaux programmes est intervenue, en 2016, une réforme du collège dont l’objectif était notamment de renforcer la pluridisciplinarité des enseignements. 3 Le second pilier est la séparation de l’école et de l’église, acte dont nous explorerons la place centrale dans la laïcité. → Loi du 15 mars 2004 : Port de signes religieux ostentatoires interdit. La laïcité qui s’exprime par l’universalité de la loi commune rassemble la communauté des citoyens. Vivre dans une République laïque est précieux et nous conforte, en toutes circonstances, … La force première de la République, c’est l’école. On peut le mesurer en observant d’un côté les phénomènes de ségrégation résidentielle, les écarts massifs de nombre de mots entendus par les enfants avant d’entrer dans le temps de la scolarité, selon leur milieu social, et la fréquentation beaucoup plus importante des structures d’accueil collectif du jeune enfant par les enfants des catégories favorisées (voir DREES, Études et résultats, n° 896, oct. 2014). Qu’est-ce qui, dans le contexte français et dans l’organisation du système scolaire national, pourtant entièrement tourné vers la réussite et l’égalité, selon les principes et les textes qui le régissent, conduit à des résultats à ce point éloignés de ses finalités ? … Elle comporte la première référence explicite à la laïcité dans un texte légal. Plusieurs facteurs viennent cependant limiter la traduction concrète de ces orientations. Elle incarne un des piliers essentiel de la démocratie. Dans quelle mesure la politique dite "d’éducation prioritaire", dont le principe consiste à accorder davantage de moyens (taux d’encadrement enseignants, nombre d'adultes dans les établissements, formations spécifiques, heures de concertation et indemnités pour les personnels) aux établissements qui concentrent les difficultés sociales les plus importantes, se traduit-elle par une dotation effectivement supérieure dans les secteurs concernés ? Si, en moyenne, les écoles et collèges prioritaires (en REP – Réseau d’éducation prioritaire) ou très prioritaires (REP+) bénéficient d’effectifs supplémentaires (voir MEN-DEPP, "L’éducation prioritaire. Qu’il s’agisse de reconnaissance salariale, de conditions de travail ou de possibilités d’évolution professionnelle, divers leviers de revalorisation du métier enseignant seraient sans doute de nature à attirer des étudiants de très bon niveau vers les concours de recrutement de l’Éducation nationale. J’ai porté la plus grande attention aux grands axes développés cette semaine par le Président de la République dans le cadre de la réflexion que nous devons conduire sur le rôle de l’école dans le renforcement de la citoyenneté et de l’acquisition des valeurs républicaines par les plus jeunes. Un rapport (DGESCO, "La voie professionnelle scolaire. Il convient donc de s’interroger sur l’ensemble de ces points et demander ce que doivent être, aujourd'hui, l’apprentissage de la laïcité, de la citoyenneté, du respect d’autrui, l’acceptation de l’autorité à l’école. Si le projet de loi séparatisme est débattu en ce moment à l'Assemblée, des propositions visant à renforcer l'enseignement des valeurs de la République et la protection des enseignants ont déjà été déposées sur le bureau de Jean-Michel Blanquer. A travers cette revalorisation de l’école, de ses missions et des ambitions qui sont les nôtres pour elle, c’est la République que l’on renforce. La décennie 1970 sera celle du bouleversement de l’École, véritable institution et pilier de la République. En effet, si les défaillances du système de formation conduisent à un niveau insuffisant de compétences de la population, l’économie nationale s’affaiblit ; si elles éloignent durablement certains actifs peu qualifiés du marché de l’emploi, la cohésion sociale est fragilisée. peter la Le Dictionnaire de pédagogie dirigé par Ferdinand Buisson offre sur la construction de l'école républicaine française une multiplicité de points de.. Les enseignements de la scolarité obligatoire suivent aujourd'hui les programmes adoptés en 2015 et 2016, à partir du "socle commun de connaissances, de compétences et de culture" élaboré par le Conseil supérieur des programmes, missionné à cet effet par la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République. Les lois scolaires votées en 1879 et 1889 fondent l’école de la IIIe République dont la laïcité constitue l’un des piliers majeurs. Pilier de la République, l’école est, dans les quartiers populaires, souvent la seule institution avec laquelle les familles ont un contact quotidien. L'école, pilier de la République : 1879-1885 Introduction : "Entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j'en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j'ai d'intelligence, tout ce que j'ai d'âme, de cœur, de puissance physique et morale, c'est le problème de l'éducation du peuple". Là encore c’est l'enquête PISA qui dresse le tableau le plus net : si, partout, une origine sociale plus favorisée est statistiquement associée à une meilleure réussite scolaire, la France apparaît comme le pays où cette corrélation est la plus forte ; là où, en moyenne, un point de plus à l’indice socio-économique élaboré pour PISA se traduit par 38 points de plus au test de 2015 en sciences, il aboutit pour les élèves français à 57 points de plus – aucun pays testé ne présente d’écarts aussi importants. Dans cette perspective, j’ai été particulièrement attentif aux mesures annoncées, par la ministre de l’Éducation nationale pour en permettre la mise en œuvre. L’école, pilier de la République, est chahutée. Parmi les piliers … Elle incarne un des piliers essentiel de la démocratie. Pour autant, l’éducation demeure une matière peu législative, et la teneur d’une politique éducative se lit au moins autant dans les textes budgétaires et réglementaires (décrets, arrêtés, voire circulaires) que dans les "grandes lois" – et c’est là que les différences d’approche sont souvent les plus sensibles. De son point de vue, poursuit die Zeit, la mission des professeurs est plus difficile en France qu’en Allemagne : “avec le principe de laïcité, ils se retrouvent pris en tenaille entre des élèves musulmans qu’il s’agit de ne pas offenser et les valeurs de la République qu’ils ont la charge de faire respecter. Le choix qui a été fait consiste à demander aux lycéens de construire des parcours adaptés à leurs souhaits de poursuite d’étude, et de produire ainsi un "signal" de préparation adéquate à la formation qu’ils demandent après le bac. Il s’agit d’une plateforme gratuite, accessible aux élèves, aux étudiants comme aux actifs, qui permet de mettre à l’épreuve ses savoir-faire en matière numérique, et de les objectiver pour soi comme pour d’éventuels recruteurs. La vente de matériels et objets de l’École normale dont nous avons rendu compte le 6 décembre a réveillé des souvenirs. C’est de ce constat que part la volonté de « flécher » davantage les parcours des étudiants, de part et d’autre du baccalauréat. Au-delà de la dimension quantitative des moyens, c’est globalement la capacité de l’Éducation nationale à organiser son fonctionnement conformément aux priorités qui lui sont assignées, qui est incertaine. L’école est évidemment un pilier fondamental ; l’école, en tant que pilier de la République, pour transmettre les valeurs de la République et pour permettre aux citoyens de s’émanciper. 21 minutes, L'école est en France une institution qui fait l’objet d’attentes très fortes et multiples : on lui demande d’assurer à la fois que l’ensemble des élèves maîtrise une série de savoirs définis comme fondamentaux, que chacun puisse acquérir les compétences qui lui donneront une place sur le marché du travail, que les enfants s’épanouissent, réalisent leurs talents, développent leur culture, se préparent à devenir des citoyens éclairés, libres, égaux, fraternels – sans compter les nombreuses missions assignées au système éducatif pour répondre aux défis sociétaux, toujours plus variés : développement durable, santé, sécurité routière…. La lutte contre le décrochage : un succès de la continuité. Les voici : Faire de l’apprentissage de la laïcité un élément déterminant dans le parcours scolaire à travers : - Un plan exceptionnel de formation initiale et continue des professeurs pour les aider à aborder la question de la laïcité et de la citoyenneté ; - L’enseignement de la morale civique dès la rentrée 2015 ; - La célébration de la laïcité dans tous les établissements scolaires lors d’une journée, en l’occurrence le 9 décembre. Le président de la République s’est donc engagé à ce que chaque enfant bénéficie d’un parcours artistique et culturel de qualité pendant sa scolarité. A vrai dire, je note d’ailleurs que l’importance accordée par le chef de l’État à ce sujet, et le fait qu’il considère l’école comme un des piliers majeurs de notre République, ne peut être interprété comme un élément d’opportunité en réponse à l’urgence de l’actualité. Depuis 1905, la laïcité est la règle en France, ce qui signifie que chacun dispose d’une entière liberté de croyance et que nul n’a besoin de se cacher pour pratiquer sa foi. Si la réforme du baccalauréat et du lycée touche d’abord les filières générale et technologique, l’enseignement professionnel initial (qui concerne en 2017 plus de 600 000 lycéens professionnels sur un peu plus de 2,2 millions d’élèves de lycée, et qui a vu en 2008 sa durée ramenée à 3 ans, alignée sur celle des autres lycées) fait lui aussi l’objet de débats en cours. De là, plusieurs mesures ont été annoncées par la ministre de l’Education nationale, Najat Valaud Belkacem qui, toutes, visent à permettre d’atteindre l’objectif ainsi fixé. valeurs de la République, particulièrement au sein de l’École ui doit este le lieu de fomation à la libeté, l’égalité et la fatenité . En un mot, la volonté du gouvernement consiste à conjuguer à la fois réussite scolaire et « réussite civique ». L’affectation territoriale des moyens d’enseignement mérite elle aussi d’être questionnée. Et, confortée par la laïcité de l’école, la République posera en 1905 la séparation des églises et de l’État. L’article 5 de la loi pour une École de la confiance inscrit le droit à une scolarité sans harcèlement dans le code de l’éducation. Ce qui contribue à l’importance des enjeux des politiques scolaires, outre leur poids démographique – en 2017, l’Éducation nationale compte plus de 12 millions d’élèves et 1,1 million d’agents dont près de 900 000 enseignants – et budgétaire – avec 52 milliards d’euros, il s’agit du premier budget de l’État, avant la charge de la dette –, c’est qu’ils emportent des conséquences qui vont bien au-delà du seul secteur de l’éducation. Ce qui contribue à l’importance des enjeux des politiques scolaires, outre leur poids démographique – en 2017, l’Éducation nationale compte plus de 12 millions d’élèves et 1,1 million d’agents dont près de 900 000 enseignants – et budgétaire – avec 52 milliards d’euros, il s’agit du premier budget de l’État, avant la charge de … Si les résultats des études portant sur des comparaisons internationales (notamment celles réalisées par l’OCDE – Organisation de coopération et de développement économiques) et des enquêtes longitudinales ont permis de rendre relativement consensuel le constat selon lequel les performances de l’école françaises, en termes d’équité et de niveau moyen, étaient nettement insatisfaisantes, le débat demeure vif sur la nature profonde des causes de ces défaillances comme sur les remèdes les plus appropriés. À l’échelle des quatre dernières décennies, les politiques scolaires sont marquées par de vives controverses, par une grande instabilité des dispositifs (notamment de ceux consacrés à la formation des enseignants et à la prise en charge de la difficulté scolaire), mais aussi par un mouvement profondément continu d’homogénéisation des parcours des élèves tout au long de la scolarité obligatoire – un mouvement qui s’étale de la loi Haby de 1975 instaurant le "collège unique" à la refonte, en 2015-2016, de tous les programmes d’enseignement de l’école et du collège sur la base d’un nouveau "socle commun". Protection de l’enfance : de l’aide aux familles à la défense de... Projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire. A travers cette revalorisation de l’école, de ses missions et des ambitions qui sont les nôtres pour elle, c’est la République que l’on renforce. Avec moins d’éloquence, je serai tenté de rajouter que la France a, plus que jamais, besoin de l’école de la République. Il a alors, dans ce but, réaffirmé que, à côté – et non pas en-dessous – de la transmission de connaissance, l’école une autre mission, tout aussi fondamentale pour la Nation : amener les plus jeunes à la citoyenneté. Plus largement, au cours des dernières législatures, plusieurs dispositifs de politiques éducatives mis en avant par les ministres successifs ont été remis en cause à l’issue d’une alternance, sans qu’aient toujours été produite une évaluation claire de l’efficacité de ces mesures ; citons pêle-mêle les internats d’excellence, la suspension des allocations familiales pour cause d’absentéisme scolaire, la semaine de 4 jours et demi de classe, la promotion de la scolarisation avant 3 ans, les différentes modalités d’intervention de "maîtres surnuméraires" dans les classes…. Création d’outils de suivi et de contact des décrocheurs, mise en œuvre de droits à la reprise d’études, installations de plateformes locales d’accompagnement, accent sur la prévention et sur la formation des enseignants aux enjeux du décrochage, etc., toutes ces actions ont été élaborées et menées dans la durée par le ministère de l’Éducation nationale en lien avec les acteurs locaux de la lutte contre le décrochage, permettant d’atteindre la cible définie par l’UE (8,8% de sortants précoces en 2016 contre 12,7% en moyenne à la fin des années 2000 – source Eurostat). Je dirais simplement qu’aujourd’hui, cette politique de remise à flot de notre système éducatif apparait des plus pertinentes au regard des évènements que nous avons vécus ces dernières semaines et qui doivent nous interroger sur la capacité de notre école à former les futurs citoyens de demain. Un exemple de renouveau de l’action publique éducative, inspirée par les méthodes propres aux activités du numérique. Viser l’excellence, Direction de l'information légale et administrative. L’une des caractéristiques qui distingue ces pays de la moyenne OCDE en général et de la France en particulier concerne les dépenses d’éducation, en particulier dans la scolarité primaire : ils dépensent plus que la moyenne pour le premier degré, quand la France, elle, dépense moins. Pourquoi ? Cette initiative fait suite à plusieurs tentatives de revalorisation de cette filière, comme la création en 2013 des campus des métiers et des qualifications, illustrant de nouveaux modes de coopération entre établissements d’enseignement secondaire et supérieur, de formation initiale ou continue, et monde professionnel. L’école en est, selon l’expression même de Jules Ferry, “le pilier d’airain”. Un modèle pour d’autres défis éducatifs ? On pourrait notamment attendre des connaissances ainsi agrégées qu’elles permettent de dresser un état des lieux objectif des politiques mises en œuvre pour compenser les difficultés des élèves liées à leur milieu social d’origine, par exemple dans le cadre de l’éducation prioritaire. Nos deux ministères se sont mobilisés dès 2017, avec des moyens nouveaux, pour que 100 % des élèves soient concernés à la fin du quinquennat. Parce que les transformations du système éducatif ont besoin d'une longue durée pour se déployer tandis que les technologies du numérique évoluent à grand pas, l’Éducation nationale a longtemps eu du mal, dans son ensemble, à s’approprier le numérique, tant comme outil pédagogique que comme instrument de pilotage administratif. … En rendant l’école primaire obligatoire, laïque et gratuite, les lois de Jules Ferry de 1881-1882, votées au début de la IIIe République, intensifient cet effort de scolarisation tout en contrant l’influence de l’Eglise. Viser l’excellence ") a été remis début 2018 au ministre de l’Éducation nationale sur l’avenir de la voie professionnelle, qui devrait préfigurer des réformes visant notamment à la rendre plus attractive et plus ouverte sur l’international. Exposition « L’école et les valeurs de la République » Mairie de Plaisir, le samedi 19 septembre à 10:00 L’école de la République est la résultante de plusieurs strates de l’histoire d’engagements politiques collectifs et individuels. Il convient donc de s’interroger sur l’ensemble de ces points et demander ce que doivent être, aujourd'hui, l’apprentissage de la laïcité, de la citoyenneté, du respect d’autrui, l’acceptation de l’autorité à l’école. Ces réformes interviennent sur le fond d’une réflexion assez ancienne portant sur le continuum entre le "bac- 3" (autrement dit le lycée) et le "bac+ 3" (le premier cycle de l’enseignement supérieur), dont l’un des objectifs est de réduire le risque d’échec dans les premières années de l’enseignement supérieur, notamment en dotant les étudiants des compétences nécessaires à la filière qu’ils choisissent. À quoi tient le destin souvent inabouti des réformes de l’École en France ? Aujourd'hui, on mesure bien que cette action civique de l’école est nécessaire et doit être considérée, au-delà d’une simple évidence, comme l’élément incontournable de la citoyenneté. Lécole Pilier République Page 1 sur 1 - Environ 5 essais 101 Questions sur l'investissement au maroc 38376 mots | 154 pages devenu un Hub régional pour un grand nombre de multinationales qui l’ont choisi comme plate-forme pour gérer leurs activités dans la région : Microsoft, Oracle, Telephonica, Motorola et bien d’autres. Une représentation caricaturale de « l'alliance du trône et de l'autel » : l'Eglise en tant qu'alliée de la royauté, ennemi de la République : l'instituteur est le pilier de … On est donc passé d’environ 140 000 jeunes sortant du système éducatif sans qualification en 2011, à 110 000 en 2014, et sans doute un peu moins de 100 000 en 2017. La laïcité est un principe de l’école car elle instaure l’égalité de tous au regard de la loi commune permettant de croire ou pas, d’exercer librement un culte ou non, et d’exprimer son attachement aux principes de la République. Cette mission exige que les personnels qui en ont la charge soient conscients du cadre de leur exercice dune part, que la transmission dont ils ont la responsabilité soit objectivée, instrumentée et favorise une appropriation collective et active par les élèves eux-mêmes. Bien qu’il soit difficile d’évaluer dans son ensemble l’efficacité de la politique d’éducation prioritaire, faute de savoir quel aurait été le destin des élèves concernés si les dispositifs n’avaient pas existé, on peut considérer que l’important taux de rotation des enseignants dans ces écoles et ces collèges les empêche de bénéficier de l’apport d’un travail en équipe stabilisé dans le temps (en 2016-2017, 45% des professeurs y enseignent depuis deux ans ou moins contre 33 % pour les autres collèges publics). Une partie des inégalités se joue avant l’école et hors de l’école. Ces résultats semblent ainsi pouvoir être imputés à une action caractérisée par la continuité de son inspiration, par son articulation étroite avec la recherche et avec les démarches d’évaluation des politiques publiques (elle avait fait l’objet d’un examen dans le cadre de la « modernisation de l’action publique » entre 2013 et 2014) et par la construction de partenariats constants et souples avec les collectivités locales. De fortes disparités sociales existent entre … Pour autant, il serait sans doute injuste de faire porter au système éducatif l’ensemble des responsabilités quant à la persistance et à la reproduction des inégalités de destin dans la société française. Avec moins d’éloquence, je serai tenté de rajouter que la France a, plus que jamais, besoin de l’école de la République. L'école française réussit-elle à atteindre certains de ses objectifs essentiels : porter tous les élèves à un niveau de connaissances satisfaisant à la fin de la scolarité obligatoire (16 ans) et limiter l’impact des inégalités sociales sur les résultats scolaires ? Aussi, l’autorité de l’enseignant ne peut ni ne doit être remise en cause. L'éducation militaire et patriotique doit être présent partout, dans la gymnastique par les exercices militaires, dans l'histoire et la géographie qui doivent faire aimer la patrie, dans la morale qui donne le respect de la loi et des institutions, dans l'instruction civique pour … Un des enjeux principaux porte, outre son attractivité, sur sa capacité à préparer ses élèves à la fois à la poursuite d’études supérieures et à l’insertion professionnelle. Renforcer la mixité sociale à l’école. N’ayant pas connu de modification significative après la dernière réforme datant de 2010, le lycée est au cœur des changements annoncés en 2018-2019 ; dans la foulée de la réforme de l’accession à l’enseignement supérieur (introduisant, avec l’interface Parcoursup, la possibilité pour les filières dites "non sélectives" de classer les candidatures des néo-bacheliers) est décidée une réforme du baccalauréat général et technologique, qui introduira une dose de contrôle continu (40% de la moyenne finale) et surtout entraînera une refonte des enseignements du lycée. L'école de la République veut former le citoyen et le soldat. Ce parcours a vocation à être mis en œuvre progressivement à partir de la rentrée 2013, en s’appuyant sur les enseignements artistiques proposés dans les écoles et … Or si le savoir même de celui qui enseigne est décrédibilisé, ce sont les valeurs de la République et du bien vivre ensemble qu’il doit incarner qui le sont aussi. Si le futur lycée général développe une logique modulaire (les élèves choisiront leurs enseignements de spécialisation en fonction des offres de l’établissement, et non plus des séries comme L, S ou ES), le lien entre ce choix de spécialités et la procédure de Parcoursup ne risque-t-il pas d’aboutir à la définition précoce de profils, réduisant la capacité de choix ultérieur des futurs étudiants ? L'école, pilier de la République ? Elle exige de vouloir la République puissamment, constamment, sans douter de nous-mêmes. Cela suppose peut-être d’autres modalités de construction et de déploiement des politiques publiques que celles auxquelles sont habituées les directions des ministères. Plus précisément, de nombreux pays font mieux que la France à la fois sur le plan des résultats d’ensemble et sur la limitation de l’impact de l’origine sociale sur les acquis scolaires. L école de la troisième république en questions. … L'oeuvre de la Troisième République est considérable, aussi bien en matière d'instruction publique que du point de vue des libertés et de l'épanouissement d'une société démocratique. • Du contrat scolaire: un des trois piliers de l’école de la république du 19ème siècle (laïcité, obligation, gratuité). Les difficultés se concentrent à l’université, où seuls 40 % des étudiants poursuivent, après une première année d’études en licence, dans la deuxième année de la même formation. La mise en place d’une stratégie d’ensemble a été rendue plus difficile encore en raison de l’éclatement des différents échelons de responsabilité (le ministère pour les programmes d’enseignement et la formation des enseignants ; les collectivités locales pour l’équipement des établissements). Les difficultés de l’école elle-même ne proviennent-elles pas largement du contexte social inégalitaire qui domine, en amont et en aval de l’école ? 2.4.5 Le pilier "compétences civiques et sociales" du socle commun ne doit pas réduire la place de l’éducation aux valeurs civiques dans l’école du XXIème siècle 2.4.6 Des obstacles à la mission intégratrice de l’école que l’introduction du Socle commun de connaissances et de compétences ne peut pas régler . En conséquence de ces évolutions et malgré son retard initial, la France a considérablement accru la part de sa population titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur : cette part représente 44% des 25-34 ans, contre 41% pour la moyenne OCDE alors que, parmi les 55-64 ans, la France compte seulement 20% de diplômés de l’enseignement supérieur (contre 25% en moyenne OCDE ; source :OCDE, "Regards sur l’éducation", 2015). Cette disposition donne une assise légale aux nombreuses actions de prévention menées par le ministère et envoie à l’ensemble de … C’est cette double finalité que revendiquent les différentes politiques scolaires conduites au cours des dernières décennies, et c’est à cette aune qu’il convient de les évaluer. Pour cette raison, je rejoins pleinement les propos du Président de la République lorsqu’il indique que l’école doit être un sanctuaire pour les jeunes où les règles du vivre ensemble doivent régner, ceci serais-je tenté de rajouter, sans concession aucune.